Complicité sioniste de la République fédérale allemande Evelyn Hecht-Galinski Traduction: Christiane Reynaud

Complicité sioniste de la République fédérale allemande

Evelyn Hecht-Galinski

Commentaire du 19 février 2020

Texte original: https://www.sicht-vom-hochblauen.de/zionistische-komplizenschaft-der-bundesregierung-von-evelyn-hecht-galinski/

Traduction: Christiane Reynaud

 

Que doivent ressentir les Palestiniens d’avoir été abandonnés comme jamais auparavant? À la Conférence de Munich sur la sécurité, le Premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh a presque imploré les Européens de s’unir enfin contre le plan de Trump pour le Moyen-Orient. Peine perdue d’attendre une telle réaction de la part d’États comme l’Allemagne et Cie qui, depuis des décennies; se sont rangés partialement du côté sioniste et essaient par tous les moyens de réparer les relations actuellement légèrement perturbées avec les États-Unis. On ne peut pas attendre non plus du gouvernement fédéral allemand qu’il réclame formellemet le respect du droit international, vu qu’il se solidarise ouvertement avec le régime de terrorisme d’État sioniste et reçoit des extrémistes de droite israéliens ainsi que des politiciens et des invités officiels fascisants.

La Conférence de Munich sur la sécurité reste sur la „voie américaine“

Ces courbettes devant les États-Unis qui violent toutes les normes démocratiques, le droit international et les traités en vigueur, sont effrayantes. Que doit-il arriver de plus pour que l’Allemagne et l’Union européenne se ravisent enfin et comprennent qu’il est urgent, dans notre propre intérêt, de renouer  nos relations avec la Russie. La Russie est en effet notre voisin naturel et aussi un partenaire important en tant que fournisseur fiable d’énergie. L’Allemagne devrait aussi s’entendre avec la Turquie et s’engager pour son adhésion à l’UE car elle a été un partenaire remarquable dans la crise avec les réfugiés. Nous ne devons en aucun cas nous laisser prendre au chantage, aux menaces et à la propagande de guerre des États-Unis et laisser venir leur gaz de schiste empoisonné dans notre pays. Vu d’une manière réaliste, le „Nordstream“ est la solution énergétique la plus importante et la plus avantageuse pour notre pays. Nous devons aussi rejeter la pression des États-Unis de nous séparer de la Chine et de refuser Huawei comme partenaire. Ce que le secrétaire d’État américain Pompeo avait à proposer, était plutôt minable: on cherche des alternatives. Nancy Pelosi, démocrates américaine, a fait valoir des arguments similaires. Les deux partis étaient venus à Munich avec une équipe de plus de 50 personnes pour mettre la conférence sur la „voie américaine“.

Plus de „responsabilité“ signifie toujours de nouvelles missions de guerre

Cette conférence a été aussi inutile que la plupart des discours. Le président Macron s’est plaint à juste titre de la léthargie „à la Merkel“ de l’Allemagne. Mais sa proposition de se placer sous le bouclier nucléaire de la France ne sont pas non plus d’agréables perspectives. Le ministre des Affaires étrangères Maas n’a rien trouvé de mieux que de citer l’ancien ministre de la Défense du SPD Struck selon lequel „il nous fallait défendre notre liberté à l’Hindou Kouch“, et il l’a même encore largement surpassé en incluant d’autres zones de crise de l’Afghanistan à la zone du Sahel, en passant par la Syrie et la Libye où il croit devoir défendre „nos valeurs“. Encore plus de responsabilité ne signifie rien d’autre que toujours plus de missions de guerre. Comment veut-il faire accepter cela aux membres de son parti? Est-ce sérieusement censé être un „travail de paix social-démocrate“ ? Si les „partis populaires bourgeois“ se ressemblent de plus en plus dans leur „responsabilité“ belligérante, il ne faut pas s’étonner que les citoyens soient de plus en plus mécontents. Pendant que les partis s’occupent de plus en plus de débats sur le personnel comme la candidature à la chancellerie ou à la présidence, les problèmes s’aggravent dans le pays: pénurie de logements, manque de personnel soignant, salaire minimum bien trop bas, déserts numériques, prise en charge des enfants insuffisante, fossé entre les riches et les pauvres, pour ne citer que quelques uns des nombreux problèmes non résolus. Seulement des promesses électorales ne suffisent plus depuis longtemps. Mais, si l’extrême-droite comme l’AfD en tire  profit – un parti sans autre programme que la haine – cela devrait tous nous avertir que cela vaudrait la peine de serrer les rangs,  pas en copiant mais en se mettant au travail et en faisant mieux.

Prendre ses resposabilités pour la Palestine!

En effet, nous devions enfin prendre nos responsabilités envers la Palestine, cela signifie que le gouvernement fédéral doit enfin mettre fin à son soutien entièrement partial de „l’État juif“. Pendant le mandat de Merkel, l’occupation juive illégale et l’activité des colons ont triplé. Quel „succès“ !

Quand Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’OTAN, souligne l’importance de son organisation, nous devrions cesser de nous faire des illusions.  L’OTAN, qui devient de plus en plus une menace pour la Russie, ne devrait plus être notre partenaire. En quoi consiste la menace? En nous-mêmes et dans le „danger venant de droite“ qui s’incruste de plus en plus dans la politique allemande et dans les partis. Non, ce n’est pas la gauche qui devrait nous inquiéter, elle s’est entre-temps si bien établie dans la „bourgeoisie“ qu’elle s’est aussi totalement intégrée dans le choeur des partisans d’Israël. Qu’est-ce qui distingue encore la gauche, la bourgeoisie, le centre et la droite?

Les partis se ressemblent de plus en plus dans leur „caractère bourgeois“

Ces partis ne se ressemblent-ils pas de plus en plus dans leur „caractère bourgeois“? Ils deviennent si ridicules – voir le „théâtre“ en Thuringe – qu’il est  de moins en moins possible d‘avoir du respect pour les politiciens allemands.:  Le parti FDP, pratiquement inutile, se repaît dans la „gloire de son Premier Ministre“ Thomas Kemmerich, son „barbier d’Erfurt“ qui a été „rasé“ aussi vite qu’il avait été élu avec l’aide de l’AfD; une CDU qui est jusqu’aujourd’hui fière de son comportement électoral, d’avoir voté pour un bon candidat „bourgeois“; une „pas encore majorité“ rouge-rouge-verte avec un candidat „bourgeois“ comme Bodo Ramelow se qualifie lui-même , ce qu‘on ne peut pas lui contester et qu’il montre clairement avec sa politique pragmatque.

La Thuringe nous a clairement montré le déclin du système des partis, qui, bien que cela ne s‘applique pas encore pour la totalité du gouvernement fédéral, présente plus que de grandes similitudes. Dans quelle mesure le gouvernement fédéral allemand est-il encore capable d’agir sous cette Grande coalition qui ne pense qu’à ses propres intérêts? La chancelière et le „ministre à cause d’Auschwitz“ s’envolent, coupés du réel, de conférences en réunions politiques, avec la certitude d’être à nouveau sollicités. Cette importance apparente les immunisent contre la triste réalité et les besoins des citoyens, des électeurs qui, semble-t-il, ne sont plus perçus que comme un „mal nécessaire“.

Une chancelière „chrétienne sioniste“ en fuite devant les problèmes à l’ordre du jour

La chancelière Merkel qui semble être toujours en fuite devant les problèmes internes, n’a, malgré ses nombreux voyages à l’étranger, apparemment pas reçu de nouvelles impulsions quand il s’agit de la Palestine. . C’est ce que montre le soutien honteux du gouvernement fédéral à „l’État juif“ par une nouvelle mesure visant à miner le droit international en soutenant la position sioniste selon laquelle la Cour internationale de justice de La Haye n’est pas autorisée à enquêter sur les crimes de guerre israéliens contre les Palestiniens dans les territoires occupés.

Le gouvernement fédéral est même allé jusqu’à devenir un „amicus curiae“ du tribunal pour empêcher la Cour internationale de mettre le régime de Netanyahou en accusation. La décision de Merkel de se ranger partialement du côté de „l’État juif“ et contre le droit international confirme sa réputation de chancelière „chrétienne sioniste“ comme une triste réalité. De cette manière, elle rend honneur à ses nombreuses distinctions juives. L’argument de l’Allemagne qui soutient la thèse que la CPI n’est pas compétente pour les territoires palestiniens occupés parce que la Palestine „n’est pas un État“, viole tous les droits légitimes des Palestiniens. Pourquoi n’est-elle pas un État? Parce que l’Allemagne refuse jusqu’aujourd’hui de la reconnaitre enfin comme un État, tout à fait dans l’esprit judéo-sioniste – et contrairemenet aux 138 États qui l’ont déjà reconnue! Après tout, la Palestine a signé le Statut de Rome de la CPI. Le gouvernement de Merkel a prouvé une fois de plus qu’il légitime les décennies d’occupation, d’oppression, d’expulsions et de vol des terres palestiniennes et même qu’il les soutient activement. L’Allemagne veut donc faire tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher que son ami proche et allié ne soit traduit en justice à La Haye pour crimes de guerre, car il se pourrait que dans le cadre des enquêtes, des recherches soient faites sur l’origine des aides et leurs conséquences. Même si l’Allemagne nage dans le même courant sioniste que la Hongrie, la République tchèque, l’Autriche, l’Australie et le Canada, cela ne la déculpabilise pas de fouler aux pieds le droit international et les droits de l’homme.

L’Allemagne est, une fois de plus, du mauvais côté de l’Histoire

L’Allemagne s’est rangée, une fois de plus, du mauvais côté de l’Histoire. Si Merkel croit devoir protéger „l’État juif“ contre une condamnation et donc permettre à ce régime de terrorisme d’État de continuer à commetre des crimes de guerre, des annexions illégales, des violations du droit international humanitaire, un nettoyage ethnique et la judaïsation, elle se met au même niveau que le gouvernement de Trump et de sa politique qui viole toutes les règles démocratiques. Quelle belle amitié transatlantique „côte à côte“ ! Ce que Merkel fait au système juridique international déjà massivement affaibli est une honte pour l’Allemagne et elle met une fois de plus son rôle „dominant“ en Europa sous un jour douteux. Il n’y a pas de quoi faire impression avec une telle politique. Merkel s’est rendue à nouveau coupable par son silence sur l’injustice ouverte israélienne et en tant que défenseur des crimes de guerre judéo-sionistes.

Il y aura un nouveau bémol si ses successeurs continuent cette politique contraire au droit international de „valeurs judéo-chrétiennes“, tout à fait dans l’esprit de la triste continuité de la complicité sioniste du gouvernement fédéral et de ses pieux mensonges!

 

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